Les douze mois passés ne m’ont pas été tendres ;
Chaque aube, chaque jour, presque m’ont vue lever
Abimée c’est certain, pourtant déterminée
A briser mes langueurs, aussi à réapprendre
Que ma joie est de ma responsabilité.

Le temps fuit : avec lui parfois quelques parcelles
De culpabilité, de chagrin et d’horreur ;
Les souvenirs reprennent une sombre douceur,
Je souris et parfois la vie me paraît belle,
Des histoires, des voix font frissonner mon coeur.

Je veux continuer d’avancer en silence
En trouvant de la joie chaque fois que je peux ;
J’essaierai d’exalter les charmes du ciel bleu,
Les parfums de la pluie, le chant du vent qui danse,
Et au fil de ces pas, doucement, d’aller mieux.