Déjà Noël. Je ne vois plus passer le temps :
Il se consume au brasier de ma détresse
La peine me calcine, alimentée sans cesse
Par mes remords confus, mes regrets lancinants.

Déjà Noël et ses paquets amoncelés ;
Je n’ai jamais voulu de cadeaux scintillants
Et mon coeur souffreteux soupire assez souvent
Du vide qui l’emplit, de ne rien souhaiter

Mais cette année, j’ai un désir : exaucez-moi
Dieu, Allah ou Yahvé, Bouddhas, chamans ou fées,
Esprits chtoniens ! Ayez pitié et permettez
Que je tienne à nouveau Jérôme entre mes bras.