Aujourd’hui, j’ai valsé dans les bras de Janus ;
Sous sa direction mon corps discipliné
A dessiné des volutes élaborées
Tandis que j’observais son ambigu rictus

Et au fil de nos pas, il murmurait sans cesse
Des comptes circonspects de choix et de désirs ;
Eclairant le passé, évoquant l’avenir
Il narrait des humains les dons et les faiblesses !

Dieu des commencements, père au double visage,
Retiens pour quelque temps de ton temple les portes :
Trop de tes créatures l’an dernier sont mortes
Et nous avons besoin d’une trêve aux carnages.