Dans la brise du soir, l’engoulevent appelle.
Comme graduellement se propage la nuit
Son chant vibrant emplit la forêt assombrie
Et s’entremêle aux trilles de la locustelle.

Figée dans les ténèbres, je perçois les clameurs
Des moyens-ducs, des chevêches les cris perçants
Et je saisis parfois les légers grincements
Des chiroptères tandis que se trainent les heures.

L’alouette grisolle, le ciel s’éclaircit
Le merle noir enfin commence de flûter ;
Le cri du troglodyte qui vient s’y combiner
Ponctue et accompagne mes sombres rêveries.