Juillet est si lointain et j’ai faim de chaleur !
Je glisse sous les jets d’une douche brûlante
Et me prends à rêver que la nuit tombante
S’enfuie en un instant, que s’estompent les heures ;

Je voudrais en sortir au plein cœur de l’été,
Du soleil dans les yeux, succinctement vêtue,
Te trouver à mon seuil sans t’avoir attendu
Et d’une ardente étreinte t’inviter à entrer.