Amour en six jours – fiction

Lundi dans le couloir, elle L’a vu – qu’Il est beau !
Puis ils se sont croisés et Il l’a regardée
D’un air qui pour longtemps à troublé son repos ;
Pourtant sa « dulcinée » était juste à côté.

Mardi, Il était seul lorsqu’elle L’a revu,
Elle sortait d’une salle, Il entrait, l’a frôlée,
Et Il lui a souri, et puis a disparu,
– Un sourire rayonnant qui son cœur a volé –

Mercredi, timidement, Il s’est approché d’elle,
Et lui a demandé si elle voudrait, jeudi,
Ses yeux semblant jurer un amour éternel,
Passer une soirée avec Lui – entre amis.

Jeudi, ils se sont vus, et se sont promenés,
Il s’est montré charmant, charmeur, attentionné ;
Et en fin de soirée lorsqu’Il l’a ramenée,
Il l’a prise dans Ses bras et puis l’a embrassée.

Vendredi chaque seconde elle a pensé à Lui,
Ils se sont retrouvés aux pauses entre les cours
Et sont restés ensemble jusqu’à ce que tombe la nuit ;
A l’oreille Il lui a murmuré des « toujours »…

Samedi, jour d’amour et de félicité,
Nuit aussi, de tendresse et folle passion
Trop vite venue pour elle mais à son adoré,
A l’homme dont on est folle, que refuserait-on ?

Le dimanche, dans ses bras, elle l’a passé entier.
Elles ont filé en un instant toutes ces heures
De tendresse brûlante, de passion effrénée
Durant lesquelles elle a effleuré le bonheur.

Le lendemain, lundi, entre deux heures de cours
Elle plongeait dans Ses bras et allait L’embrassant ;
Lui demandait encore des témoignages d’amour
Mais Le sentait soudain éloigné et distant.

Mardi, Il l’a quittée, elle ne Lui plaisait plus.
Trop d’amour, d’après Lui l’avait lassé, fait fuir ;
Il a semé en elle un chagrin absolu,
Avec un cœur brisé et l’envie de mourir.