Il fut un temps où toi, Citadin, tu m’aimais :
Cachée entre tes bras, le monde était parfait ;
Chanteur à la voix d’ange au rang d’homme déchu
Tu m’as juré un jour de ne partir jamais
Mais le temps a passé et ces jours ne sont plus.
Je croyais ton amour éternel et ardent
Quand tu me le jurais en tant de doux serments
– Furent-ils vraiment un jour présent en ton esprit ?
Tes sentiments brûlants n’ont duré qu’un instant
Vois, ces jours ne sont plus et ce bonheur a fui.
J’ai pleuré bien longtemps, accablée de chagrin,
Tandis que grandissait ton insultant dédain
Rêvant à chaque instant de tes baisers encore
Mais les larmes ont séché à mes lèvres carmin
Et la douleur a fui car notre amour est mort.