Les minutes expirent lentement ;
L’atmosphère étouffante grouille
Des légions de leurs dépouilles
Qui fondent inextricablement.
Les mots qui naissent dans la salle
Épuisés par tant de doublons
Trépassent, déjà moribonds,
Broyés dans un discours bancal.
Et leurs cadavres enlacés
Se multiplient, irrésistibles,
Et paralysent intangibles
Le cours brumeux de mes pensées.