Triste poupée de cire, quand des larmes de feu
Transpercent tes paupières et font couler ton corps
En hurlant ta souffrance tu implores la mort
Et sombre enfin transie dans un sommeil anxieux.
La nuit est achevée, ton corps est réparé
Mais ton âme et tes yeux clament encore la brûlure
Et ton pauvre sourire est une pauvre armure
Contre tous les tourments qui viennent t’assiéger.
Tu maquilles tes joues dont le rose est parti
Respire à la fenêtre et refoule tes larmes :
Quand finiront enfin ces futiles alarmes,
Pourquoi les jours de joie à jamais on-t-ils fui ?
La vie peut être belle mais ton cerveau perclus,
Ton esprit liquéfié des braises qui le hantent,
Ne sait plus balayer les pensées accablantes ;
Ton chagrin incessant ne te quittera plus.