Les parfums de la pluie qui humecte le sol
Envahissent la nuit qui vient de s’installer
Douce fraîcheur, exaltée par l’obscurité
Où le hibou vient de prendre son envol.

Une lune voilé éclaire, monochrome,
Des arbres abreuvés les frissons lents et doux,
Des ruisseaux réveillés les sursauts, les remous,
La brume qui paraît abriter des fantômes.

Alors se font entendre, aux détours des cours d’eau,
Près des mares engourdies, dans les sillons des champs,
Les notes assourdies aux accents pénétrants
Des appels des grenouilles et du chant des crapauds.