Voici le mois de mai qui nous est arrivé ;
Mais le soleil pourtant souvent laisse la place
À la pluie et au vent, qui nous lassent et nous glacent
Et nous font désirer la chaleur de l’été…

Et pourquoi ? Quelle erreur ! Car la pluie au printemps
Fait rejaillir une fois tombée tout un bouquet
De fragrances fugaces, de doux parfums discrets,
D’arômes éphémères, bouleversants, enivrants…

Quoi de plus doux que ces parfums qui rejaillissent ?
Qui envahissent l’être en entier et le font libre
Lorsqu’un instant grâce à ses sens, il se sent vivre
Et se trouve plongé dans une mer de délices ?