Un océan de pleurs s’est logé en mon sein
Il inonde ma poitrine, l’étouffe sous son poids,
Puis remonte a ma gorge nouée par le chagrin ;
Mon corps tremble de froid et brûle tout à la fois.

La douleur qui m’étreint et qui m’a toute emplie,
Je n’en connais la cause ; mon être tourmenté
Est fui par le sommeil : la tristesse ennemie
S’acharne sur les plaies de mon âme accablée.