Ville, que tu es belle lors des matins d’automne:
Le gris du ciel rehausse le béton de tes os!
Et ta laideur s’estompe dans ce terne monotone;
L’obscurité mourante dissimule tes défauts.
Les samedis d’automne, Le matin de surcroît,
Regardant le ciel gris, chacun reste chez soi.
Les rues sont lors désertes, on se croit rescapé
D’un fléau qui aurait occis l’humanité.
Ville! Tu es belle quand tu es vide!