Le temps passe et des hommes meurent
Qui pour la France ont combattu
Et leurs combats se font confus
Dans l’esprit de ceux qui demeurent ;
Nous qui grandissons désormais
Ne connaissons pas la rancœur
De vivre sous l’envahisseur
Et ne les comprendrons jamais ;
Comment nous sentir le courage
De défendre la nation
Alors qu’on nous pille en son nom ?
D’aucuns, plutôt, rêvent saccage.
Après cinq ans d’hypocrisie
J’aspire de toute mon âme
À voir sauf d’opprobres infâmes
Le blason de notre patrie.