Je le revois partout, toujours auprès de moi,
Je suis seule et soudain j’aperçois son visage ;
Hélas, l’instant d’après, il n’est déjà plus là
Et je pleure et je hurle de chagrin et de rage.

J’entends sa voix, aussi, qui m’assure son amour,
Me demande en mariage, me susurre des « toujours »,
Et je l’entends chanter et gémis de douleur,
Brisée par ce doux son qui a ravi mon cœur.

De temps à autre encor, je hume son parfum,
Je crois sentir sa peau que je veux embrasser,
Me souviens de ses yeux et le crois toujours mien ;
Mais de suite il s’enfuit et me laisse éplorée.