Je l’ai vu cette nuit, assis à un bureau,
Par des tâches en cours pleinement absorbé,
Immobile, et j’ai pu un moment contempler
Ses cheveux, ses épaules, sa nuque et puis son dos ;
Je me suis approchée et, tendre, ai déposé,
Quelques baisers légers sur son cou qui me grise,
En un instant mes mains ont ouvert sa chemise
Et se sont promenées sur la peau exposée
Que ma langue et mes lèvres effleuraient de plus belle.
Son souffle saccadé, son odeur, m’enflammaient
Quand il m’a attrapé fermement le poignet
Et embrassé le bras, tranquille et sensuel,
Sa bouche musardant de ma main à mes seins…
– Le réveil a marqué le terme de la nuit :
Je me suis éveillée l’esprit gorgé de lui,
De ce songe entêtant, et depuis ce matin
Mon imagination ne cesse de courir :
Je le vois en pensée, rêve de tout son corps
De ses yeux, de ses mains, de l’enlacer encore
De goûter sa tendresse, savourer ses sourires –
Je veux sentir ses bras brûlants m’envelopper,
Mes doigts dans sa toison, ses cuisses sous les miennes,
Mon ventre ou bien mes flancs durcir sous son haleine,
Et doucement caresser son sexe gonflé.