Les jours, semaines, passent – longs, lourds et douloureux –
Tout brûlants du départ de ceux que j’ai aimés ;
Leur absence est cruelle et gorge mes pensées,
Je soutiens mal l’idée d’un éternel adieu.
Mais si ce vide est dur et ce chagrin profond
C’est que j’ai eu la chance, trente-cinq années durant
De pouvoir profiter de mes deux grands parents,
De grandir entourée de leur affection ;
Il me reste à présent les souvenirs heureux
D’instants doux et vivants passés à leurs côtés,
De moments où ils m’ont témoigné leur fierté,
Et leurs tendres sourires d’éternels amoureux.