Si je ferme les yeux, mon réveil se déclenche.
J’entame mon travail, la journée se finit,
Je m’arrête un instant et voilà le lundi ;
Je ne vois plus passer de soirs ni de dimanches.
Où s’envole mon temps, je ne le comprends pas
– L’été a commencé il y a quelques jours
Cette nuit il paraît expirer sans recours –
Les heures se dérobent dès qu’elles touchent à moi.
Chronos, que t’ai-je fait pour qu’ainsi tu me fuies ?
Je souffre de sentir ta course perpétuelle,
Le monde en ton absence semble presque irréel
Je ne vis plus lorsque tu désertes mon lit.