Ma fée, tu arpentes le monde
Il est peu de pays que tu n’aies pas foulés
Plongée en pleine glace, tout au fond de l’été,
Dans les montagnes ou sur les ondes,
Mais moi je marche dans la brume ;
Des gouttes de rosée s’accrochent à mes cils
Pendant qu’autour de moi tout est calme et tranquille
L’appel des chemins me consume.
Tes charmes conquièrent tous les coeurs
Et lorsque tu souris, chaque homme te voyant
Souhaite être ton ami, devenir ton amant :
Participer à ton bonheur
Quand, sans personne à mes côtés,
En silence je vais sur la route incertaine
Et, fantôme indistinct, rêve à la fois prochaine
Où nous pourrons nous retrouver.