Des flammes ont dévoré ton corps
Ainsi que tu l’as désiré
Alors que tes proches éplorés
Se trouvaient face à leurs remords.

Nous aurions dû plus te montrer
L’amour envers toi ressenti
Pendant que tu étais en vie :
Voilà ce que c’est d’espérer

Que ton énergie formidable
En fin de compte dompterait
Une maladie implacable.

Tu me manques, Roland, adieu !
Tu as quitté à tout jamais
Notre famille de cancéreux.