Ma petite charmeuse au ravissant minois,
Tu n’imagine pas quelle place en mon coeur
Tu as pris en douze ans, non plus que le bonheur
Qui me tient de savoir que tu es là pour moi.

Tu es toujours aimable, joyeuse et souriante
Et chacun près de toi respire et se sent bien
Il suffit de plonger son regard dans le tien
– Dans tes yeux jolis de princesse confiante –

Pour que parte le mal, que jaillisse la joie :
Le fou se fait serein et l’égoïste tendre !
Tu transformes le monde, et quand je t’aperçois,

L’angoisse et la douleur forment un moins lourd fardeau,
Le gel de mes pensées ne brûle plus mes os,
Je ne crois plus devoir sans arrêt me défendre.