IL y a des blessures qui ne guérissent pas ;
Tout en restant discrètes, elles rongent l’esprit,
Diffusent sans arrêt un chagrin infini
Dont le terme n’arrive qu’à l’heure du trépas.

Mon âme est délabrée et ma vie ruinée
Par un chagrin profond autant que taciturne
Qui hante mes pensées, fait de mon coeur une urne
Gelée où mes regrets, mes remords, sont couchés.