Dans l’abri de mon sang, tiède ruisseau fertile,
Ils se sont divisés, se sont multipliés
Je gémis à présent ma défunte santé,
Mes braves lymphocytes, que les germes annihilent.
Adieu mon nez, adieu, cher débris moribond !
Et toi gorge enflammée, tu hurle ta défaite
– Achevant mes oreilles que les microbes hébètent –
Chaque fois dans le jour que tonnent mes poumons.