Tendre petite fleur, t’en souvient-il encor
De ce jour de printemps semblable à aujourd’hui
Où flânant dans les rues d’Orsay, calmes et ravies,
Alors que le soleil brunissait ta peau d’or,

Nous devisions marchant et nos gorges asséchées
Nous firent succomber à nos faims de fraîcheur,
N’as-tu pas oublié pas la pastèque, mon cœur,
Qu’avec Hervé et Yann nous avons partagé ?

Ma mignonne princesse et exquise antipode,
J’aimerais à nouveau partager tes saisons ;
Séparé de ton rire, mon cœur est vagabond,
Loin de ton cher regard, mon entrain se corrode.