Je songe chaque nuit dans l’extase ou l’angoisse
À l’homme de ma vie qui m’embrasse ou qui meurt
Dans ces battues insanes à me fendre le cœur
Où je le vois tomber alors qu’on me pourchasse ;

Je le vois à chaque heure qui passe en son absence,
Son visage si doux que je veux caresser,
Ses cheveux presque blonds que j’aimerais coiffer,
Son parfum enivrant qui enflamme mes sens…

Je désire passer ma vie entre ses bras
Mais ce démon divin, brûlante obsession
Qui serait de ma vie l’illumination,
Je l’aime et je l’appelle, et il n’existe pas.