L’automne en revenant a fait tomber les feuilles :
Sur cet humus humide poussent les parapluies
Leurs membranes informes apeurent les chevreuils
Puis leurs baleines sèches, ils se rigidifient.
Certains sont capturés et emportés au loin
– La tige se roidit et la voile se froisse,
La sécheresse durant, elle s’étiole et déteint –
Et ils geignent en grinçant leurs bois aux ombres basses.
Mais la brume et la bruine laissent place aux averses :
On se souvient du parapluie étiolé ;
L’orage le réveille, l’ouragan le redresse,
Il découvre le ciel et rêve de voler.