C’est de nouveau l’automne et la chasse a repris :
Les détonations hantent bois et pâtis,
Les chiens s’affolent et crient à l’odeur du gibier ;
L’écureuil alarmé tremble dans son terrier.
Une balle est partie, suscite la clameur,
De l’oiseau dont le fer a déchiré le cœur :
Il ne chantera plus la brume au crépuscule ;
Et l’écureuil tressaille à ce son qui l’accule.
Le hurlement des chiens exalte le massacre
– Sinistre liturgie que le sang versé sacre –
Les chasseurs et leurs bêtes se ruent sur la curée ;
L’écureuil en son antre se terre, terrifié.