Entre la mer et la cité
Sont une place et sa fontaine ;
Tapissée de dalles d’ébène
Qu’embrasent les traits de l’été,
La place s’embrase et rutile
Et semble, monument gracile,
L’écrin d’un joyau enchanté.
Petit réceptacle d’eau pure
– Limpide ainsi un diamant,
Qui se renouvelle en bruissant
Un doux refrain qu’elle murmure –
La fontaine avec abandon
Embellit la place à ton nom
De tous les reflets de l’azur !