Il pleut, il mouille,
C’est la fête à la grenouille –

Les lourdes gouttes tombent au sable surchauffé :
Un millier de cratères apparaissent soudain
C’est alors que survient le singulier parfum,
L’incomparable effluve, des ondées de l’été.

– Il pleut, il mouille,
C’est la fête à la grenouille –

Les herbes se redressent, l’arbre étend sa ramée,
Le vert réapparaît quand flue la poussière
Et la nuance ambrée des larmes de lumière
Changent les alentours en pays enchanté.

– Il pleut, il mouille,
C’est la fête à la grenouille –

Je reçois, immobile, les flots de l’empyrée ;
Ils s’approprient ma peau puis s’éclipsent et me laissent
Les vestiges brillants de leurs douces caresses
Que le zéphyr aimant s’emploie à effacer.

– Il pleut, il mouille,
C’est la fête à la grenouille –