Il me regarde et je lui dis :

« Je t’aime, Ô mâle de ma vie,
« Le temps passé en ta présence
« S’enfuit en une tendre transe ;
« Ton doux regard me réduit
« En serve le jour et la nuit :

« Devant ton oeil énamouré
« Se fond toute ma volonté

« Et lorsque, câlin, tu m’effleures,
« Fragilement dominateur,
« De ta toison comme velours,
« Mon épiderme te savoure…
« Le sais-tu, combien je t’adore ?
»

Ronronnant, il clôt ses yeux d’or.