Par ses rudes bourrasques, le vent a balayé
Des siècles de progrès : plus d’électricité.
Ma maison et la rue sont noires : plus de lumière
Que la pâle lueur de la lune d’hiver.
L’orage hurle en rafale au-dehors de ma chambre
– L’air jauni qui tournoie paraît un brouillard d’ambre –
La tourmente à ma vitre semble vouloir souffler
De ma faible bougie la flammèche agitée.