Un groupe de jeunes hommes s’est posé près de moi,
Assis ensemble, ils parlent, ils rient, ils roulent, ils fument,
Aspirent, expirent ; et le cylindre se consume
Dans lequel sont mêlés herbes, poison, tabac.
Leurs iris d’émeraude, de jais ou de saphir
Ne reposent plus dans des écrins opalins
Mais surnagent à présent dans le lagon malsain
De l’œil qui semble mort à force de rougir.