Le temps est gris, maussade, tout est sombre à l’entour ;
Les horizons sont ternes et souillés de crachin,
Les pâles œillets roses prennent un ton sanguin
Sous la lueur malsaine des nuages lourds.
L’astre du jour est au zénith et la nuit tombe
Sous la chape de plomb qui à voilé le ciel ;
Mais lorsque l’on franchit ce toit immatériel
Lorsque l’on a des nues passé les brusques trombes,
Le Soleil apparaît, les cieux sont d’azur
Et à perte de vue s’étendent les nuées
Qui forment un lumineux horizon velouté ;
Puis le soleil s’enfuit et vient la clarté pure
Des astres qui parsèment l’encre du firmament,
Piquetant les ténèbres de milliers de diamants.