Par une chaude journée d’été
Mon corps s’élançant dans le vide
Et volant vers le sol aride…
Si c’était ça, la liberté ?
L’éclatement ensanglanté
De mes poumons et de mes os,
De ma chair et de mes boyaux,
Si c’était ça, la liberté ?
Mes restes bientôt nettoyés
Par les charognards, les vautours,
Et les animaux à l’entour :
Si c’était ça, la liberté ?
Un après tout d’obscurité,
Mon être enfin inexistant ;
Plus de peine, rien que le néant.
Si c’était ça, la liberté ?