Femmes, méfiez-vous de l’homme né en avril :
À en être amoureuse, il y a grand péril ;
Il peut être charmant, épris et passionné,
Sa passion ne vivra pas jusqu’en été.
Car ce mois indécis d’hésiter n’a de cesse
Et ponctue le ciel clair de giboulées traîtresses.
Ainsi, l’enfant d’avril alterne joie et douleur
Puisqu’il a le soleil et la pluie dans le cœur.
Ses yeux sont du beau bleu du ciel ensoleillé
Il est parfait, ardent, comment ne pas l’aimer ?
Ange enchanteur, et tout en lui n’est que merveilles
– Et l’orage qui couvait en son sein se réveille –