Je crois qu’il ne m’aime plus et mon cœur est brisé ;
Prostrée seule dans ma chambre, je ne cesse de pleurer.
Je sais qu’il ne m’aime plus mais refuse d’y croire
Pourtant rien ne pourrait grandir mon désespoir.

Ces lèvres si douces que je n’ai pu effleurer,
Durant des heures, hier, je les ai contemplées
J’espérais que peut-être mon citadin m’aimait,
Qu’il se pencherait sur moi et puis m’embrasserait.

Et je suis seule pour affronter tant de peine
Il ne m’aime plus – je ne veux pas ! Et je réfrène
Les hurlements de mort qui me viennent aux lèvres…
Tout cela pour un homme ! Peut-on être si mièvre ?

Dessus mon oreiller, quelques larmes ont fait naître
Un bonhomme guilleret dont le sourire – le traître –
Me renvoie à cette bouche et à son possesseur
Que j’aime, que j’adore, et qui brise mon cœur.