En terre de désespoir, le temps ne s’écoule plus
Les jours sont infinis tant chaque instant est long;
Secondes, minutes et heures et jours sont inféconds
Car tout entiers baignés dans une détresse aigue.
Qu’il fasse clair ou nuit noire, l’affliction me ronge
De l’aube au crépuscule, chaque parole, chaque couleur
Me fait penser à lui et me brise le coeur.
Du crépuscule à l’aube, je le pleure dans mes songes.