J’apprécie le silence, le calme, la solitude,
Et en vingt ans de vie, j’ai vite pris l’habitude
De rechercher la paix et la tranquillité
Qui m’apportent la joie et la sérénité.

Las ! Ce soir ce silence, ce calme, que j’aimais tant
Laisse résonner en moi un vide lancinant :
La solitude se fait cruelle et me déchire,
Un nom sans cesse revient parmi tous mes soupirs…

Raphaël ! tu me manques ! je n’ai plus de nouvelles
Pourquoi donc ce mutisme, déchirant et cruel ?
Je tremble, mon amour, l’obsession tourne en peur ;
C’est l’angoisse à présent qui domine mon cœur.