Je ne trouve plus mes mots ; mon esprit est vidé.
La torpeur m’envahit : ma carcasse alanguie
Est exsangue et étouffe, et mon corps épuisé
Succombe à la chaleur et n’abrite plus la vie.

À chaque pas que je fais – Oh ! Douloureux effort !
Une prison m’enserre, et je suis harassée ;
Aspirant l’air brûlant, je crois humer la mort
Je souffre, je défaille, je succombe : c’est l’été !