Jusque dans mon foyer, l’humanité m’oppresse ;
Des gens me parlent, qui m’aiment, et croient le témoigner
En me traquant toujours – pour me désennuyer –
Et, me persécutant, augmentent ma détresse.

Moi, je veux être seule ! Je sors dans mon jardin
Et le plus loin possible, l’homme grégaire, je fuis.
Je plonge avec bonheur dans le calme de la nuit
Puis, avec ravissement, aspire l’air cristallin.