Je hais les gens, et plus encore, je hais la foule:
Je hais cette entité grouillante, stridente, suante;
Tous les jours, elle m’entraîne, m’enferme dans sa houle
Et quand j’y suis plongée, me remplit d’épouvante.

Tous ces gens me bousculent, me frôlent, me compressent,
Me heurtent, souvent même me lorgnent perversement
– Je m’estime trop heureuse lorsqu’ils ne me caressent –
Et tous leurs hurlements me brisent les tympans.

… Enfin seule! J’ai fui
Des foules de Paris
La chaleur et le bruit.