Entendre sans répit les soupirs de douleur
De ceux qui t’ont aimé, qui t’aiment aujourd’hui,
Voir une sourde douleur miner tous tes amis,
La culpabilité dilacérer leurs coeurs,

Voir ta mère atterrée, ton père anéanti
Tes soeurs noyées de peine et leurs vies dévastées :
Tous brisés de chagrin ! Puis pouvoir constater
Le silence blessé de tes neveux meurtris

Et sentir à chaque heure mes pensées enflammées
Chaque nuit assister à la brûlante danse
De mon corps libérant ses sanglots de souffrance,
Dis moi, est-ce l’enfer promis aux suicidés ?